Le meilleur moment pour changer de solution de paie, c'est maintenant. Découvrez pourquoi dans ce guide !
Des collaborateurs satisfaits et autonomes dès le 1er mois. Un guide concret, 0 temps perdu.
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Les entreprises reçoivent de plus en plus de demandes d’absence pour convenance personnelle, souvent pour gérer une démarche urgente ou un imprévu qui ne relève pas d’un congé ou RTT. Ce type de plage non travaillée reste ponctuelle, mais il soulève toujours les mêmes questions : durée, rémunération, organisation interne et conséquences sur les droits du salarié. Comme rien n’est prévu dans le Code du travail, tout repose sur l’accord de l’employeur.
En pratique, il s’agit surtout de trouver un équilibre : permettre au salarié de régler une situation personnelle, tout en évitant de désorganiser le secteur ou l’équipe concernée. C’est pour cette raison que certaines entreprises encadrent ces demandes, afin de distinguer clairement une absence personnelle d’un congé sabbatique, d’un départ anticipé ou d’un arrêt lié à la santé. PayFit vous explique.
En tant que salarié, anticipez votre demande et veillez à :
vérifier qu'aucun congé légal ne s'applique (enfant malade, événement familial, formation...) ;
demander le plus tôt possible (délai raisonnable) ;
formuler la demande par écrit (email, portail RH) ;
indiquer la date, la durée et le motif général (sans détail intime) ;
ne pas s'absenter avant validation écrite.
L'employeur évalue la demande en tenant compte de l'organisation et de l'équité. Il convient de :
vérifier son impact sur l'activité, le planning et l'équipe ;
traiter de façon cohérente entre salariés et services ;
valider ou refuser par écrit (pour la traçabilité) ;
si accepté : informer la paie (retenue sur salaire) ;
si refusé : pas d'obligation de justifier, mais le dialogue est recommandé.
Les équipes RH et Paie garantissent un traitement conforme et traçable en veillant à :
saisir l'absence dans le système (pas en RTT ou congés) ;
calculer la retenue selon la méthode utilisée en interne (ouvrables/ouvrés) ;
ajouter une ligne "Absence non rémunérée - convenance personnelle" au bulletin de paie ;
ne pas l'inclure dans le calcul de l'ancienneté (sauf très courte durée) ;
effectuer un suivi pour cohérence inter-services.
Une absence pour convenance personnelle correspond à une autorisation exceptionnelle demandée par le salarié pour s’absenter sur une durée définie. Cela peut aller de quelques heures à une journée complète, selon ce qui est compatible avec l’activité. Ce type d’interruption de présence n’a rien à voir avec un congé supplémentaire pour enfant à charge ou enfant malade, un arrêt de travail ou un congé sabbatique : il relève simplement d’un besoin personnel momentané.
L’absence nécessite l’accord préalable de l’employeur, car elle n’offre aucun droit automatique. Sans autorisation, elle devient une absence injustifiée, avec possibilité de sanction disciplinaire (avertissement, mise à pied, voire licenciement en cas de récidive).
La demande peut concerner plusieurs situations, comme :
une démarche administrative ;
des évènements familiaux ;
un départ anticipé pour gérer une situation personnelle ;
un traitement ou des analyses liés à une maladie non déclarée ;
ou un autre impératif qui requiert la disponibilité du salarié, mais qui ne relève d’aucun congé légal.
Contrairement à un congé pour enfant malade ou un arrêt lié à la santé, le salarié ne peut pas exiger d’en bénéficier automatiquement : tout passe par l’accord préalable de l’employeur.
Dans certains cas, la demande survient parce qu’aucune autre solution n’est possible dans le planning du salarié. Les managers évaluent alors la compatibilité avec l’activité du service pour donner une réponse adaptée.
💡 Bon à savoir : certaines conventions prévoient des demandes de non-présence particulières (deuil, déménagement, etc.). Vérifiez ces dispositions avant de demander une absence pour convenance personnelle.
Guide des congés et absences
Non, l’employeur peut accepter ou refuser, sans obligation de se justifier. Le refus peut dépendre de la période, de l’organisation, du secteur, de la date demandée ou de l’absence simultanée d’autres salariés sur un même poste.
Un échange clair suffit généralement à maintenir de bonnes relations professionnelles. Dans certains cas, l’employeur tient aussi compte du projet en cours dans l’équipe et de la capacité à assurer le retour et la réintégration du salarié dans de bonnes conditions. Mais il reste libre, car ce type d’absence n’ouvre aucun droit automatique.
En général, la demande passe par un e-mail ou le portail RH interne, en précisant la durée, l’heure de départ, le motif général et les informations utiles pour l’organisation de l’équipe.
Pour éviter les malentendus et garder une trace, mieux vaut miser sur un retour écrit de l’employeur, notamment en cas de demandes répétées.
Ces notions se recoupent parfois, mais elles n’ont pas les mêmes effets :
l’absence pour convenance personnelle : courte, motivée par un besoin personnel, accord obligatoire ;
le congé sans solde : indisponibilité plus longue, organisation différente, impact plus visible sur le planning ;
le congé sabbatique : absence de longue durée, très encadrée, nécessitant une ancienneté minimale ;
l’absence injustifiée : cette absence est sans accord et représente donc un manquement professionnel.
💡 Bon à savoir : certaines absences longues peuvent entraîner une suspension du contrat de travail, ce qui n’est pas le cas des absences très courtes.
Voici un tableau comparatif des différents types d'absences personnelles :
| Critère | Absence pour convenance personnelle | Congé sans solde | Congé sabbatique | Absence injustifiée |
|---|---|---|---|---|
| Durée typique | Quelques heures à 1-2 jours | Plusieurs jours à semaines | 6 à 11 mois | Variable |
| Base légale | Aucune | Aucune (sauf convention) | Oui (Code du travail) | Non (manquement) |
| Accord employeur | Obligatoire | Obligatoire | Obligatoire | Absent |
| Condition ancienneté | Aucune | Aucune (sauf convention) | 36 mois minimum | - |
| Rémunération | Non payé | Non payé | Non payé | Non payé |
| Droits maintenus | Ancienneté oui, autres non | Selon durée | Selon durée | Aucun |
| Conséquences si refusé | Aucune (droit employeur) | Aucune (droit employeur) | Doit justifier | Sanction possible |
Ce type d’absence n’est pas rémunéré : il s’agit d’un temps non travaillé. Cela entraîne généralement une retenue sur rémunération, calculée selon les règles internes (jours ouvrables, jours ouvrés, méthode de paie).
Une courte absence n’a aucune incidence sur l’ancienneté, mais elle ne crée pas de droits supplémentaires.
Les absences pour convenances personnelles fonctionnent bien lorsque quelques repères sont fixés : un délai minimal avant la demande, des périodes où les absences sont délicates, ou un rappel du processus selon les équipes et le secteur.
Concrètement, poser ces repères rend les demandes plus simples à traiter, évite les départs précipités, et aide les équipes à s’organiser sans stress.
💡 Bon à savoir : certaines entreprises notent les absences personnelles accordées pour vérifier que les décisions restent cohérentes d’un service à l’autre.
Non, une indisponibilité pour convenance personnelle repose uniquement sur l’accord de l’employeur. Le salarié ne peut pas l’exiger, même si le motif est sérieux ou lié à sa vie personnelle. L’employeur reste libre d’accepter ou non selon l’organisation du service ou la période.
La loi n’oblige pas l’employeur à expliquer son refus. Un échange rapide aide toutefois à éviter les incompréhensions et à préserver de bonnes relations professionnelles. Chaque entreprise peut aussi poser ses propres règles internes pour encadrer ces demandes.
Non. Le salarié ne bénéficie d’aucune rémunération, car il s’agit d’un temps non travaillé. La retenue est calculée selon les méthodes internes (jours ouvrables, jours ouvrés, prorata), comme expliqué dans le guide dédié au calcul de l’absence en paie.
Il n’existe aucune durée maximale. L’employeur apprécie ce qui est possible selon l’activité et les contraintes du département. Si la demande couvre plusieurs jours, il peut proposer un congé sans solde, mieux adapté aux absences longues qu’une simple demande personnelle.
Le congé sabbatique ou le congé sans solde sont encadrés par des règles précises (ancienneté, durée, délai). L’absence pour convenance personnelle reste plus souple et sert plutôt à gérer un besoin ponctuel.
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