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Simulateur de charges auto-entrepreneur : comment ça marche ?
Vous débutez en tant qu'auto-entrepreneur et souhaitez anticiper vos charges pour mieux gérer votre activité ? Le simulateur de charges est votre meilleur allié ! En quelques clics, il vous permet d’estimer vos cotisations et impôts, afin de planifier sereinement votre budget. PayFit vous explique en détail quelles sont les charges de l'auto-entrepreneur et comment les prendre en compte pour une gestion simplifiée.
Zoom sur le statut d’auto-entrepreneur
La micro-entreprise, également connue sous le nom d’auto-entreprise, est une forme simplifiée d’entreprise individuelle.
💡Bon à savoir : il n’existe plus de différence entre auto-entrepreneur et micro-entreprise. Avant 2016, le statut d'auto-entrepreneur était une option simplifiée du régime de la micro-entreprise. La loi Pinel de 2016 a fusionné les deux, ne laissant qu'un seul régime : la micro-entreprise. Bien que le terme "auto-entrepreneur" persiste dans le langage courant, il n'a plus de valeur officielle. Créer une micro-entreprise offre des démarches administratives allégées, notamment en matière d'immatriculation et de comptabilité. Les auto-entrepreneurs bénéficient d'un régime fiscal avantageux, avec des cotisations sociales calculées sur le chiffre d'affaires réalisé. Ce régime est ouvert aux entrepreneurs qui souhaitent exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale.
Ce statut est idéal pour ceux qui souhaitent tester une idée d'entreprise, exercer une activité à titre complémentaire ou travailler de manière indépendante, tout en profitant d'une certaine flexibilité.
Les charges d’un auto-entrepreneur
Les frais liés à la création
Créer une auto-entreprise nécessite peu de démarches pour l'entrepreneur. Il suffit de déclarer sa micro-entreprise en ligne. Les coûts associés à cette déclaration sont nuls : la démarche est entièrement gratuite.
À noter : il existe une exception : si l'entrepreneur choisit de créer une entreprise individuelle en tant qu'agent commercial, des frais d'environ 25 € sont à prévoir.
Les charges sociales
Les cotisations sociales de l’entreprise individuelle avec le régime auto-entrepreneur
Le micro-entrepreneur bénéficie d’un régime simplifié pour le calcul et le paiement des cotisations sociales. Avec le régime micro-social, le montant des cotisations est déterminé en fonction du chiffre d'affaires réalisé.
Le montant des charges de cotisations sociales est établi selon un taux fixe, défini en fonction de l'activité exercée au sein de la micro-entreprise :
Activité | Depuis le 1er octobre 2022 | Entre le 1er juillet 2024 et 31 décembre 2024 | Du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2025 | A partir du 1er janvier 2026 |
---|---|---|---|---|
Achat/revente de marchandises (BIC) | 12,30 % | |||
Prestations de services commerciales et artisanales (BIC) | 21,20 % | |||
Autres prestations de services (BNC) | 21,10 % | 23,1 % | 24,6 % | 26,1 % |
Professions libérales réglementées (BIC ou BNC) | 21,20 % | 23,2 % | ||
Location de meublés de tourisme classés | 6,00 % |
L’entrepreneur doit déclarer son chiffre d'affaires auprès de l’URSSAF, soit chaque mois, soit chaque trimestre, selon l'option choisie.
La contribution à la formation professionnelle
Les micro-entrepreneurs doivent verser une contribution à la formation professionnelle (CFP), qui leur donne accès à des droits en matière de formation.
Le taux de la CFP varie en fonction du secteur d'activité :
Secteur d’activité | Taux de la CFP |
---|---|
Activité artisanale | 0,3 % |
Activité commerciale | 0,1 % |
Activité de prestation de services et professions libérales | 0,2 % |
Les taxes pour frais de chambre consulaire
Le micro-entrepreneur est soumis à certaines taxes pour le financement des chambres consulaires lorsque son chiffre d'affaires dépasse 5 000 €. Cela inclut la taxe pour frais de Chambre de commerce et d'industrie (CCI) ainsi que la taxe pour frais de chambre de métiers (CMA).
Les taxes sont calculées en appliquant un taux proportionnel au chiffre d'affaires réalisé par le micro-entrepreneur. Elles sont prélevées en même temps que les cotisations sociales.
Activité | Pourcentage du chiffre d'affaires |
---|---|
Prestations de services | 0,044 % |
Vente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place | 0,015 % |
Artisans en double immatriculation CCI-CMA | 0,007 % |
Prestations de services | 0,48 % |
Achat-vente | 0,22 % |
Les charges fiscales
La cotisation foncière des entreprises
La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local que doivent payer les auto-entrepreneurs.
La base minimum de CFE et le taux applicable varient selon la commune dans laquelle le micro-entrepreneur est domicilié.
Chiffre d'affaires réalisé en N-2 | Base minimum de CFE due en 2024 (selon la commune) |
---|---|
Entre 5 001 € et 10 000 € | Entre 237 € et 565 € |
Entre 10 001 € et 32 600 € | Entre 237 € et 1 130 € |
Entre 32 601 € et 100 000 € | Entre 237 € et 2 374 € |
Entre 100 001 € et 250 000 € | Entre 237 € et 3 957 € |
Entre 250 001 € et 500 000 € | Entre 237 € et 5 652 € |
À partir de 500 001 € | Entre 237 € et 7 349 € |
Pour aller plus loin : la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est une taxe que les auto-entrepreneurs ne paient pas en raison des plafonds s’appliquant à leur chiffre d’affaires.
L’impôt sur le revenu
Les auto-entrepreneurs sont soumis à l'impôt sur le revenu. Lors de la déclaration de revenus, ils indiquent leur chiffre d'affaires, avec des abattements :
71 % pour l'achat et la revente de marchandises ;
50 % pour les services artisanaux ou commerciaux ;
34 % pour les professions libérales.
Bon à savoir : les auto-entrepreneurs peuvent opter pour le versement libératoire, sous certaines conditions. Ce dispositif permet de procéder au paiement des impôts, tout au long de l'année, en même temps que les cotisations sociales.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
L’auto-entrepreneur bénéficie gén éralement de la franchise de TVA, ce qui signifie qu’il ne collecte ni ne paye de TVA. Toutefois, une micro-entreprise peut être dans l’obligation de la facturer si son chiffre d’affaires dépasse les plafonds fixés.
💡Bon à savoir - En tant que micro-entrepreneur, vous bénéficiez d'une flexibilité importante et ne payez des cotisations sociales que si vous générez du chiffre d'affaires. En cas d'absence de revenu, vous êtes exonéré de ces prélèvements. Attention cependant : vous devez déclarer cette situation, même si votre chiffre d'affaires est nul, pour bénéficier de cette exonération.
Les autres charges
En plus des charges fiscales et sociales, les auto-entrepreneurs doivent gérer d'autres frais pour garantir le bon fonctionnement de leur activité. Ces charges professionnelles sont variées et peuvent inclure :
les assurances : essentielles pour protéger son activité ;
le compte bancaire professionnel : souvent nécessaire pour gérer ses finances ;
le matériel et fournitures : essentiels pour travailler ;
les logiciels et abonnements : indispensables pour rester organisé et productif.
À noter : en micro-entreprise, les charges professionnelles ne peuvent pas être déduites du chiffre d'affaires lors du calcul des cotisations sociales.
Les différences entre le régime auto-entrepreneur et d'autres formes juridiques
Le régime de l’auto-entrepreneur se distingue nettement des autres formes juridiques, principalement par la simplicité de ses obligations fiscales et sociales. Il facilite l'accès à l'entrepreneuriat, en permettant aux entrepreneurs de démarrer leur activité sans avoir à faire face à des démarches administratives lourdes.
Contrairement à d’autres formes juridiques qui nécessitent la tenue d'une comptabilité rigoureuse, la rédaction de statuts et des formalités d'immatriculation plus complexes, l'auto-entrepreneur bénéficie d'un régime simplifié.
Les cotisations sociales des auto-entrepreneurs sont calculées sur le chiffre d'affaires réalisé, ce qui évite les complications liées à la gestion des bénéfices. Entrepreneur individuel et TVA : la franchise de TVA offerte aux auto-entrepreneurs jusqu'à un certain seuil de chiffre d'affaires allège encore davantage le fardeau administratif, leur permettant de se concentrer sur le développement de leur activité.
Ce régime est avantageux pour ceux qui souhaitent tester une nouvelle activité ou travailler à titre complémentaire, car il permet d'évaluer la viabilité d'une idée sans engager de coûts fixes importants. C’est la solution idéale pour les entrepreneurs débutants, leur offrant la flexibilité et la sécurité nécessaires pour se lancer en toute confiance.
La simulation de charges pour les auto-entrepreneurs
Utiliser un simulateur de cotisations URSSAF et d’imposition est un atout pour la gestion financière de son activité. Ce type de dispositif permet de calculer de manière précise les cotisations sociales, les impôts et autres charges à partir du chiffre d'affaires prévisionnel, facilitant une meilleure anticipation des dépenses.
En fournissant une vision claire des obligations fiscales et sociales, la simulation URSSAF pour auto-entrepreneur aide à établir un budget réaliste et à éviter les mauvaises surprises lors des déclarations.
De plus, cela permet d'identifier les moments propices pour des investissements ou des dépenses, renforçant la viabilité financière de l'auto-entreprise.
En intégrant un simulateur de cotisation URSSAF pour entreprise individuelle dans leur gestion quotidienne, les auto-entrepreneurs peuvent se concentrer sur le développement de leur activité tout en restant sereins quant à leur situation fiscale et sociale.
Le saviez-vous ? Il existe également des simulateurs de cotisation plus précis qui peuvent par exemple concerner un dirigeant d’entreprise comme le simulateur URSSAF pour le gérant de SARL.
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