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Quelle est la différence entre un auto-entrepreneur et une micro-entreprise ?
Vous êtes prêt à vous lancer dans la création d’entreprise, mais vous vous demandez quelle est la différence entre une auto-entreprise et une micro-entreprise ? Pas de panique, PayFit vous explique tout !
En 2016, les termes ont fusionné avec la loi Pinel. Aujourd'hui, même si le terme "auto-entrepreneur" reste populaire, seul le régime de la micro-entreprise est officiellement reconnu. Découvrez ce qu'implique ce régime, ses avantages, et pourquoi il pourrait être le tremplin idéal pour votre projet.
La fusion de l’auto-entreprise et de la micro-entreprise
Avant 2016, si vous souhaitiez créer une entreprise individuelle (EI), deux options étaient possibles :
création d'une entreprise en auto-entrepreneur : le régime de la micro-entreprise avec une option pour le statut d’auto-entrepreneur ;
le régime classique de l’entrepreneur individuel.
En 2016, la loi Pinel a fusionné les termes de l’auto-entrepreneur et de la micro-entreprise. Depuis :
le régime est celui de la micro-entreprise ;
les indépendants optant pour ce régime sont des micro-entrepreneurs.
Alors, micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur ? Aujourd'hui, bien que le terme "auto-entreprise" soit encore couramment utilisé, seul le régime de la micro-entreprise est officiellement reconnu en France.
Tous les formulaires administratifs à compléter ainsi que les documents reçus font référence à la micro-entreprise plutôt qu'à l’auto-entreprise.
Qu’est-ce qu’un micro-entrepreneur ?
Quelle est la différence entre une micro-entreprise et une entreprise individuelle ? Le micro-entrepreneur est en fait un entrepreneur individuel qui bénéficie d'un régime fiscal et social simplifié.
Micro-entrepreneur et statut : il est important de noter que la micro-entreprise n’est pas un statut juridique. C’est un régime allégé applicable aux entrepreneurs individuels.
Ce régime permet de mener des activités commerciales, artisanales ou des professions libérales non réglementées, avec des limites de chiffre d'affaires. Ces plafonds sont fixés à :
188 700 € pour les activités de vente de marchandises, de vente à consommer sur place et de fourniture de logement ;
77 700 € pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices non commerciaux.
Qu’est-ce que le régime micro-social et micro-fiscal ?
Le régime micro-social
Le régime micro-social offre une simplification des charges sociales. Le montant des charges sociales est proportionnel au chiffre d'affaires encaissé.
Pour évaluer précisément vos futures charges et cotisations avant de vous lancer, vous pouvez utiliser un simulateur de charges auto-entrepreneur qui vous permettra d'anticiper leur montant en fonction de votre chiffre d'affaires prévisionnel.
Le micro-entrepreneur peut déclarer et payer ses cotisations soit mensuellement, soit trimestriellement, selon sa préférence.
Le régime micro-fiscal
Le régime micro-fiscal simplifie la fiscalité des micro-entrepreneurs en imposant leurs revenus sur le chiffre d'affaires, après application d'un abattement forfaitaire.
Cet abattement varie en fonction de la nature de l'activité exercée :
Activité de prestation de service : 34 %
Activité libérale : 50 %
Activité de vente de marchandise : 71 %
À noter : le versement libératoire pour le micro-entrepreneur est disponible sous certaines conditions de revenus. Cette option permet de régler simultanément l'impôt sur le revenu et les cotisations sociales, en un seul paiement mensuel ou trimestriel.
Pourquoi opter pour le régime de la micro-entreprise ?
La création d’une micro-entreprise présente de nombreux avantages, particulièrement pour les entrepreneurs souhaitant lancer leur activité. Ce cadre flexible permet de tester une activité à moindre risque !
Avec ce régime simplifié, la gestion administrative et comptable est allégée, avec des formalités de création réduites.
Les charges sont également allégées, calculées directement sur le chiffre d'affaires réalisé, ce qui offre une meilleure visibilité et prévisibilité des coûts. Chaque mois ou chaque trimestre, selon l’option retenue, le micro-entrepreneur déclare son chiffre d'affaires encaissé. S’il n’encaisse aucun chiffre d'affaires, il ne paie aucune cotisation.
De plus, il est possible de combiner le régime de la micro-entreprise avec un emploi salarié ou de bénéficier de l’assurance-chômage, sous certaines conditions. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article dédié aux aides à la création d’entreprise.
Pour aller plus loin : vous vous demandez comment créer une micro-entreprise ? Comment fonctionne la démission pour création d’entreprise ? Nos articles dédiés vont vous permettre d’y voir plus clair !